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Journal intime d'un homme pas comme les autres
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29 mai 2010

Jeudi 17 mai 2007.

 

Ca y est, j’ai enfin le rendez-vous avec le détective.

J’ai hâte d’y être.

Mais il faut que je me concentre un peu plus sur mes frasques, sinon je risque de ne pas pouvoir finir mon œuvre, ce serait dommage que je ne puisse pas passer à la postérité.

Donc nous allions régulièrement chercher de nouveaux partenaires que nous entassions les uns sur les autres.

Maintenant que j’y pense, c’était un peu comme si nous jouions aux légos, à les emboiter les uns dans les autres, bien sur nous ne nous sommes pas épargnés le plaisir de nous empaler sur les membres qui nous excitaient au point de vouloir les sentir en nous.

Il commençait à y avoir du monde sur l’immense lit et à chaque mouvement, nous nous retrouvions face à une érection qui jouait de nos bouches et de nos postérieurs accueillants.

Je crois bien que c’est la plus grande « partouze » à laquelle j’ai participé.

Au fur et à mesure que le temps passait, les préservatifs usagés jonchaient le sol aux alentours du lit qui nous servait d’autel au sacrifice charnel du dieu plaisir.

Je ne pensais pas que le lit fusse assez grand pour accueillir tout le public qui avait assisté à notre show d’ouverture et pourtant, il se trouva un moment où toutes les chaises furent vides et le lit chargé à ras bords de chair humaine dégoulinant de sueur, sécrétant et suintant à tout va.

J’avais réussi à éviter tout contact avec les deux dames qui participaient à cette orgie sans nom, jusqu’au moment où l’une d’elle, qui visiblement avait tout fait pour se retrouver dans cette position, pris mon sexe dans sa bouche.

L’affront n’était pas si insupportable que ça, elle suçait bien, et compte-tenu de la mêlée humaine qui sévissait sur le lit, je pouvais aisément, en fermant les yeux, imaginer que l’un de ces messieurs plus ou moins attirants était à l’œuvre sur mon appendice m’évitant ainsi une dégringolade de l’afflux sanguin qui le maintenait en position verticale.

Je laissais donc faire et m’occupait par ailleurs.

Je me retrouvais avec un partenaire assis sur mon torse qui me remplissait la bouche de son vertigineux sexe et me cachait la vue sur le bas de mon corps, mais comme il semblait que l’un de ces messieurs était en train de s’empaler avec beaucoup de grâce sur moi et qu’en plus il me procurait du plaisir dans les frottements que son intérieur faisait ressentir à mon entrejambe, j’appréciais le moment.

Lorsque l’occupant de ma cavité buccale décida qu’il était temps pour lui que je prodigue à son anus les bienfaits humides de ma langue experte, je fus horrifié de constater que le plaisir qui me venait de la partie basse de mon corps était l’œuvre de la dame qui visiblement ne dissimulait nullement l’orgasme que cela lui procurait.

J’en fus étonné moi-même, mais je ne fus pas contraint par mon anatomie à subir la dure loi de la gravité aussi je la laissais faire, puisqu’après tout, j’avais été grassement payé pour cela.

La dame s’affairait sur moi avec frénésie et profita de moi par les deux orifices que son anatomie mettait à sa disposition pour prendre un plaisir non dissimulé.

La mêlée dura un temps certains et chacun y trouva son compte en terme de plaisir et de sécrétions diverses et variées.

Les organisateurs avaient ensuite prévue une baignade collective dans une piscine couverte qu’abritait la villa témoin de cette luxure sans nom, avant de mettre à disposition de tous les pêcheurs une salle aménagée à la façon romaine dans laquelle il pouvait être assouvi le plaisir de grignoter quelques douceurs sur des couches aménagées de façon à permettre le rapprochement des corps et faciliter ainsi des jeux coquins alliant sensualité et gourmandise.

Lorsque la fin des festivités fut annoncée, Cul Sec, Sacha et moi, avons remercié les convives qui en plus du salaire confortable que nous avions obtenus nous déversaient de généreux pourboires de façons plus ou moins discrètes.

Ce fût pour nous trois une fabuleuse expérience, rentable de surcroît.

Et qui nous valut l’occasion d’en reparler de nombreuses fois, lors des repas que par la suite nous avons partagés ensemble.

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