25 mai 2010
Lundi 9 avril 2007.
Les souvenirs vont et viennent, par bribes, coupés, découpés.
La maladie sans doute.
Je pense à quelque chose et puis lorsque je vais pour te le raconter, l’idée s’envole et les souvenirs avec.
Non, pas que je perde la boule, mais il y a du laisser aller dans ma mémoire qui doit se flétrir tout comme mon corps.
Aujourd’hui, je n’ai plus ce corps aux courbes parfaites, en fonction des zones soit l’on voit mes os, soit c’est une poche de graisse qui s’est installée.
D’ailleurs, en parlant de mon corps, si j’ai pu faire ce métier si longtemps, c’est aussi parce que quitte à être un veinard autant l’être jusqu’au bout, j’avais un métabolisme qui me permettait d’avaler tout ce que je voulais sans jamais prendre un gramme.
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