Dimanche 25 février 2007.
Je n’imaginais pas lorsque je t’ai donné la vie, à quel point tu me permettrais de revivre si intensément ce que je te confie.
Les souvenirs reviennent grâce à toi, probablement.
Lorsque j’ai décidé de me raconter à toi, c’était surtout parce que je n’avais personne d’autre auprès de qui déverser ce qu’a été ma vie, mais maintenant, je dois bien avouer que j’y prends du plaisir et que cela me permet de revivre quelque peu ces sensations, ces émotions.
Partager avec toi est une torture en fait, car revivre ses moments, inflige à mon corps douloureux des souffrances.
A moins d’un miracle, mon corps mourant finira par s’éteindre, mais grâce à toi, j’ai l’impression de revivre, alors ces douleurs que tu m’infliges je les prends et je les accepte.