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Journal intime d'un homme pas comme les autres
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10 novembre 2010

Samedi 23 juin 2007.

 

 

 

Je me disperse.

 

Mon présent, prend de plus en plus le pas sur mon passé que tu es destiné à découvrir et à conserver comme une relique sacrée de ma vie de débauche.

 

Alors, ce soir, je vais te parler du Colonel.

 

Comme tu t’en doute, le Colonel était militaire de carrière.

 

J’ai vu passer dans mon cabinet plusieurs de ces jeunes hommes que l’on enrôlait sous les drapeaux, pour faire leur service militaire, mais aucun n’avait d’intérêt particulier, ils venaient pour soulager le trop plein qui envahissait leurs réservoirs à spermatozoïdes et en général, il ne leur fallait pas très longtemps pour me laisser un préservatif en souvenir de leur passage.

 

Mais le Colonel, s’était tout autre chose.

 

Lui avait une sacrée personnalité.

 

Comme les relations de Monsieur Comte, m’avaient permis d’éviter cette année de soumission à peine rémunérée, je dois bien avouer que ma connaissance en la matière militaire et notamment l’identification des grades et autres signes extérieurs hiérarchiques me sont totalement étrangers.

 

Monsieur le Comte avait fréquemment l’occasion de croiser quelques hauts gradés, mais comme ils étaient annoncés, je n’avais nullement besoin de prendre des leçons pour reconnaitre instantanément l’appellation à utiliser devant le nom de ceux à qui je devais m’adresser.

 

Mais revenons-en au Colonel et à ses petites habitudes.

 

Ses passages au cabinet dépendaient de sa présence en ville, car le Colonel voyageait beaucoup pour servir le pays.

 

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il prenait rendez-vous, chaque fois pour la veille de son départ vers de nouvelles missions.

 

Le Colonel qui devait avoir une batterie importante d’hommes placés sous ses ordres, ne pouvait s’empêcher de parler sur un ton autoritaire, ce qui vu le scénario qu’il aimait que l’on joue faisait qu’il était un acteur exécrable et pitoyable, frisant le ridicule même, tout du moins dans la scénette que nous jouions à chacun de ses passages.

 

Il est arrivé que Monsieur le Comte le croise lors d’une réception donnée par un membre du gouvernement en place, mais je doute qu’il ait pu reconnaitre Java, ou alors, il était un excellent comédien quand il reprenait ses fonctions.

 

Toujours est-il que le Colonel, arrivait toujours avec une petite valise.

 

Après avoir payé ma prestation à venir, il entrait dans la salle de bain et en ressortait quelques minutes plus tard, vêtu d’une jupette assez courte, et affublé de bas résilles savamment maintenus par un porte-jarretelles en soie noire.

 

Bien entendu, sa parure de lingerie fine n’aurait pu être complète, sans le soutien-gorge en soie noire assorti au porte-jarretelles.

 

Mais comme toute fille de mauvaise vie qu’il s’escrimait à vouloir être en ma présence, il ne portait pas de culotte.

 

Ensuite, son jeu préféré consistait à faire le tapin et, comme pour m’amadouer afin que je lui verse une prime fictive, il sortait mon sexe à l’air libre en lui faisant traverser l’ouverture de ma braguette, et me faisait une fellation que je qualifierai de « pas terrible », mais après tout, je m’en fichais, il payait pour cela.

 

Ensuite, je devais lui permettre d’éjaculer alors qu’il se masturbait, pendant que je le sodomisais après avoir pris soin de relever sa jupette.

 

Une fois le forfait accompli il repassait par la salle de bain et en ressortait dans son uniforme.

 

Avant de partir, il n’omettait jamais de me faire un salut à la mode militaire, avec la main portée au front et en profitait même pour claquer les talons, puis il repartait, de son pas cadencé et je pouvais entendre ses talons marquer chaque marche de l’escalier.

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