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Journal intime d'un homme pas comme les autres
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14 juillet 2010

Vendredi 8 juin 2007.

 

Hier, mes pensées quelque peu philosophiques ont amenées ma mémoire à faire ressortir Jésus de mes souvenirs.

Lui, il venait le dimanche, en fin de journée.

C’est devenu un de mes habitués dès que j’ai commencé à chasser le jouisseur dans le quartier où j’ai sévit jusqu’à la fin de ma carrière.

Il avait ses habitudes avec Paolo, un immigré brésilien je crois, et le jour où il m’a vu, il a changé de crèmerie.

Cela m’a valut les foudres de Paolo, tant et si bien que nous nous évitâmes ensuite autant que faire se peut.

Lui, il m’a fait jouir rien que par le pouvoir que j’avais sur lui.

J’avais une de ces triques quant je le voyais faire le rituel que je lui avais imposé.

Je pense qu’il aurait été jusqu’à se damner pour moi.

Nous commencions dans la salle de bain où il se déshabillait.

Lorsqu’il était nu, il devait dire « Je suis près Monseigneur ».

J’avais pendant ce temps moi-même ôté mes vêtements et je rentrais nu dans la salle des ablutions.

Dès que j’ouvrais la porte il devait s’agenouiller.

Je me plaçais face à lui et il me baisait les pieds.

Juste avant son arrivée j’avais rempli la baignoire d’eau très chaude pour qu’elle soit à bonne température quand il me faisait entrer un pied après l’autre en me les lavant soigneusement, même s’ils étaient propres, mais c’était le rituel.

Lorsque j’avais les deux pieds dans l’eau, il y rentrait à son tour, se plaçait devant moi, et me posait la main sur l’épaule signe convenu pour me faire agenouiller.

Alors il tendait les mains vers le ciel, puis les baissaient pour les plonger dans l’eau et les ressortant en forme de coupe pour en conserver un peu et tout en marmonnant, il me bénissait en m’en mettant délicatement sur la tête que je gardais penchée vers l’avant.

Tu comprends maintenant pourquoi je le surnommais Jésus.

Et si je m’amusais à cela avant de le baiser, c’est parce qu’il était le curé de l’église la plus éloignée du quartier.

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