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Journal intime d'un homme pas comme les autres
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25 mai 2010

Mercredi 25 avril 2007.

 

Il m’est revenu souvenir de Molasse.

Aujourd’hui, je me rends compte que c’était un bon bougre en fait.

Pas sûr de lui, en recherche de lui-même surement.

Il a été mon régulier pendant longtemps.

Je dois t’avouer qu’avec lui, c’était de l’argent facilement gagné.

Il me téléphonait quand il avait envie, on fixait un rendez-vous pour le jour même ou le lendemain.

Il venait au cabinet et après m’avoir payé, il se déshabillait complètement, puis je devais lui faire mon effeuillage.

Je n’ai jamais réussi à le faire bander pendant que je me dévêtais.

Puis, je m’allongeais sur le lit, sur le dos, les jambes en l’air.

Il empoignait mes mollets, repoussait mes jambes pour dégager mon anus et il appliquait sa langue humides sur mon orifice.

J’aimais ce moment, il me donnait du plaisir.

Ensuite, il essayait désespérément de me pénétrer, mais jamais il ne réussi à bander suffisamment pour que ne serait-ce que son gland n’arrive à entrer.

La seule fois où je l’ai vu bander, il a même éjaculé, et ce fut la dernière fois qu’il vint me voir.

Cela faisait déjà plusieurs années que je l’avais comme régulier.

Ce jour là, sans m’en rendre compte, j’ai moi-même signé la fin de notre contrat.

Tout se passait comme d’habitude, sauf que pendant qu’il essayait de me prendre, il poussa un soupir qui me semblait être un appel au secours.

Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lui ai alors proposé d’inverser les rôles.

Il accepta et son visage s’illumina, j’ai alors pensé qu’il attendait que je lui fasse cette proposition depuis des années, parce qu’il n’osait pas me le demander.

Il s’est donc mis en position et lorsque j’ai empoigné ses mollets, l’érection a été immédiate.

Molasse se réveillait pour la première fois.

Le terrain étant bardé de poils, je n’ai pas eu envie de le lubrifier à la langue, j’ai donc opté pour du gel dont j’ai largement couvert le préservatif que j’avais enfilé.

Je suis entré comme dans du beurre.

Il gémissait de bonheur.

Quelques coups de rein sensuel et il attint la petite mort.

Son sexe déversa des litres de sperme.

Il ne s’était probablement pas vider seul et le réservoir devait être rempli à ras bords.

Il lui fallut quelques minutes pour se ressaisir, puis il se rhabilla et partit.

Je ne l’ai plus jamais revu après cela.

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